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Collège Léopold Dussaigne

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
     
   
Dominique De Laage, journaliste à Sud Ouest

“ Quand on va dans un pays où il y a des troubles, forcément on court un danger ”

 

   

Le quotidien régional « SUD OUEST »

   

Quelles sortes de reportages faites-vous ?

Je fais ce qu’on appelle du grand reportage, c’est un type de reportage bien précis, qui nous envoie souvent loin de l’endroit où on habite en France ou à l’étranger, c'est du reportage qui concerne la façon dont les gens vivent, la politique.

Courez-vous parfois des dangers ?

Non, c’est à dire qu’on a l’impression qu’on court des dangers, parce qu’on va dans des pays où il y a des guerres, des choses difficiles, on fait attention. Ceux qui courent vraiment des dangers, ce sont les photographes de presse, les caméramans qui essayent de prendre des photos ou des images de la guerre, eux ils prennent des risques, mais généralement, les journalistes écrits peuvent éviter de prendre des risques. Mais quand on va dans un pays où il y a des troubles, forcément on court un danger.



Carte de presse de Dominique De Laage
 

Combien de temps partez-vous pour vos reportages ?

En général, quand je pars à l’étranger, c’est pour huit à dix jours.

Combien de temps faut- il pour sortir vos articles dans le journal ?

Ça dépend, parfois quand je suis dans une actualité qu’on appelle chaude, c’est à dire qui est pressée, tous les jours quand je suis à l’étranger, j’écris un article sur un petit ordinateur. Il y a un système de connexion avec le téléphone portable et un petit cordon, puis ça s’en va par Internet jusqu’au journal. Donc là on peut écrire un article tous les jours. Mais par exemple pour mon reportage en Angleterre sur la fièvre aphteuse (article 2ème page de Sud Ouest, lundi 26 mars 2001) j’y suis allé, j’ai travaillé là-bas, et je suis revenu chez moi avec mes carnets, mes notes, j’ai relu toutes mes notes et j’ai tout écrit sur mon ordinateur.

"Le matin, on se lève et on se dit : “ Mais qu’est -ce que je vais faire aujourd’hui, il faut que je trouve quelqu’un ”.
 

Trouvez-vous toujours des sujets intéressants pour vos interviews ou reportages ?

J’essaye, c’est ça la difficulté. Le matin, on se lève et on se dit : “ Mais qu’est -ce que je vais faire aujourd’hui, il faut que je trouve quelqu’un ”.  Des gens me disent : “ Va par-là, non par ici ” et on se débrouille en fonction de ce qu’on a envie de raconter.

Est-ce que ça vous arrive de ne pas en trouver du tout ?

C’est rare, mais il peut arriver que oui, qu’il y ait une journée où ça ne fonctionne pas du tout.

   

Vous arrive-t-il de travailler en équipe ?

Moi je travaille souvent en équipe, mais pas à l’étranger ou généralement je suis tout seul. Sauf quand on est dans des pays comme l’Algérie, le Kosovo, des pays un peu dangereux, il vaut mieux faire des voitures à plusieurs, on est plus en sécurité, mais chacun écrit son article. On est en équipe juste pour ne pas être tout seul à se balader. Sinon, quand je travaille en équipe, en France ou dans la région, c’est avec un bon “ pote ” que j’aime bien, on s’entend bien, et on fait les trucs à deux. C’est à dire que quand on fait des sujets où il faut fouiller un peu, expliquer des choses, alors lui il s’occupe d’une partie, moi de l’autre, après on met tout ensemble et on écrit à deux et on met tous les deux notre signature.

Quel était votre dernier reportage ?

Je reviens d’Angleterre, je suis allé voir comment les Anglais réagissent à la fièvre aphteuse. En fait ils s’en “ foutent ” ils sont beaucoup moins paysans qu’ici.

Propos recueillis par Justine Riedel et Marine Cholon

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